APOCALYPSE

APOCALYPSE

Du terme grec apokálupsis signifiant « dévoilement » et dans le vocabulaire religieux
« révélation ». 
Initialement un genre littéraire prophétique persuadé que le monde va être livré complètement au règne du mal. Par extension, désigne la fin du monde. 
Par l’ironie 
et par l’humour, Jean-Marie Donat propose en figure de style cette apocalypse,
ce « dévoilement » d’un nouveau visage de la religion et de la pratique consumériste
qui en découle, et qui a déjà eu lieu insidieusement, sans qu’on s’en aperçoive.
L’exposition rassemble une série d’objets symboles du marchandisage (merchandising)
à outrance de la religion et du Christ, des objets qui deviennent des icônes pour de nouveaux idolâtres d’un Veau d’or de supermarché, des objets offerts par les nouveaux marchands du temple pour une vie de purgatoire ordinaire… et post-apocalyptique.

GOD BLESS
Installation – tirage photographique et assiette souvenir Marchandisation sans limite, tout est bon à être « béni »… et sur n’importe quel support. Comme si le syndrome de Lourdes avait petit à petit gangrené l’ensemble des produits de consommation de la vie courante.

LOST IN SPACE
Triptyque photographique Ces photographies des années 80 ont été prises dans un
studio des quartiers sud de Los Angeles, dont la population est composée à majorité de
d’Afro-américains et de Chicanos. Le décor de Paradis fantasmé et psychédélique est comme un voile pudique jeté sur la pauvreté de ces quartiers. Très marqué par l’esthétique artificielle de l’époque, il réinvente un Paradis perdu et propose aux jeunes filles photographiées un retour à une certaine pureté originelle.

HE TOUCHED ME
Pochettes de vinyles Ce morceau est un standard de Gospel dont le titre pourrait se traduire par : Il m’a touché (par sa grâce) / Il m’a donné la Foi. Ironiquement, ce titre prend une autre résonance dans le contexte actuel, avec la mise au grand jour de pratiques systémiques moins… orthodoxes.